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4 recettes de smoothies pour raviver votre connexion avec votre mélangeur
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Entrée en vigueur: 3 août 2022
Que vous partiez au travail à toute vitesse ou que vous cherchiez un moyen de refaire le plein après un entraînement, les smoothies peuvent représenter une saine option sur le pouce. Les smoothies bien préparés sont une délicieuse façon de consommer vos portions de fruits (et de légumes!) ainsi que des vitamines et minéraux qui vous prépareront à conquérir le reste de votre journée.
Il peut par contre être difficile de trouver les combinaisons de saveur gagnantes (et facile de transformer votre smoothie en une montagne de sucre et de calories). Même les plus grands partisans des smoothies finissent par se tanner de toujours mélanger les mêmes fruits, jour après jour.
Nous pouvons vous aider à briser la monotonie grâce à des ingrédients inattendus, comme la menthe, le gingembre, la cannelle et bien d’autres qui vous aideront à ajouter des saveurs vivifiantes et délicieuses à vos smoothies. Sortez vos mélangeurs et essayez à la maison ces quatre recettes de smoothies créées par des chefs!
1. Facile de faire le virage vert
C’est certain que vous ne pourrez plus résister à cette boisson. En plus du chou frisé et des épinards qui en ont énormément à offrir, il comprend du lait d’amande, du gingembre piquant et du curcuma coloré et minéral, que l’on vante de plus en plus pour ses propriétés anti-inflammatoires. Vous pouvez trouver du curcuma moulu avec les autres épices dans la majorité des supermarchés.
2. Des épices et des baies et tout ce qui vous plaît
Les canneberges se font rares dans les recettes de smoothies, mais nous allons renverser cette tendance! Ici, les canneberges, qui regorgent de fibres et de vitamine C, se marient à des fraises sucrées, et à du gingembre et à de la cannelle pour ajouter un peu de piquant.
3. C’est l’heure du beurre d’arachides avec des baies
Le beurre d’arachides et les bananes, c’est bien bon, mais il faut maintenant passer au niveau supérieur. Ce smoothie vous offre des fruits frais et un supplément de protéines, le tout sans produits laitiers. Les graines de chia débordent de fibres et de bons acides gras oméga-3.
4. Menthe et fruits tropicaux
Ce smoothie acidulé est parfait pour les journées chaudes. Le goût frais de la menthe vous rafraîchit, alors que la pomme et l’ananas ajoutent un élément sucré. Le yogourt à la vanille ajoute pour sa part un élément crémeux.
Lorsqu'il s'agit de smoothies, n'ayez pas peur de mélanger les choses! Soyez créatif et jouez avec différents ingrédients pour trouver la recette parfaite qui vous convient.
Comprendre le quoi et le comment de l'IDDSI
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Entrée en vigueur: 20 juil. 2022
La dysphagie se caractérise par des difficultés de déglutition et affecte une multitude de personnes à travers le monde. La modification de la texture des aliments et de l’épaisseur des liquides est devenue la principale méthode de gestion de la dysphagie partout dans le monde.
Les textures alimentaires peuvent porter plusieurs noms différents et être définies de multiples façons selon l’endroit où l’on vit dans le monde. Même ici, au Canada, il existe une multitude de noms et de définitions pour les mêmes textures. Par exemple, un régime haché peut aussi être appelé mou, écrasé, broyé ou haché. En plus de prêter à confusion, ces noms multiples entraînent de grands risques pour la personne atteinte de dysphagie, car ils peuvent mener à l’aspiration et à l’étouffement. Pour résoudre ce problème, l’International Dysphagia Diet Standardisation Initiative (IDDSI) a été fondée en 2013 par un groupe de professionnels du monde entier. Leur objectif était de développer une nouvelle terminologie et des définitions standardisées mondialement pour décrire les aliments à texture modifiée et les liquides épaissis destinés aux personnes atteintes de dysphagie.
L’IDDSI est un cadre qui consiste en un continuum de huit niveaux, allant de 0 à 7. Chaque niveau est identifié par des chiffres, des étiquettes et des codes de couleur. Les textures des aliments sont représentées par un triangle pointant vers le bas, du niveau 7 (normal), où aucune modification de texture n’est requise, jusqu’au niveau 3 (purée fluide), où la modification de texture est la plus importante. Les consistances liquides sont représentées par un triangle pointant vers le haut, commençant au niveau 0 (liquide) et s’épaississant progressivement selon les niveaux 1 (très légèrement épais), 2 (légèrement épais), 3 (modérément épais) et 4 (très épais). Vous noterez que les aliments à texture en purée fluide et les liquides modérément épais sont au même niveau (3). De même, les aliments en purée lisse et les aliments très épais sont tous deux au niveau 4. Cela s’explique par le fait qu’ils présentent les mêmes caractéristiques.
Les aliments de chaque niveau du cadre ont leur propre description détaillée, leurs caractéristiques, la justification physiologique du niveau et des méthodes de test spécifiques, faciles et pratiques, afin de déterminer si l’aliment répond au niveau de l’IDDSI donné. Des fiches de contrôle ont également été élaborées pour aider à tester les recettes afin de déterminer si elles répondent à un niveau IDDSI donné.
La mise en œuvre du cadre IDDSI peut sembler un peu intimidante, mais elle est réalisable (et amusante !) à condition de suivre des étapes concrètes. La première étape du processus d’implantation consiste à désigner un responsable du projet IDDSI qui agira comme fer de lance de l’initiative. Cette personne commencera par se familiariser avec l’importance du système IDDSI pour la sécurité des résidents, ainsi qu’avec le cadre et les méthodes de test. Une fois qu’elle se sentira à l’aise, elle informera et sensibilisera tout le personnel, les résidents et leurs familles à l’importance de l’IDDSI. Par la suite, il vous faudra former une équipe pour le déploiement de l’IDDSI de votre résidence. Cette équipe, dirigée par le responsable IDDSI, devrait être multidisciplinaire et inclure tous les services concernés par l’IDDSI. Elle devrait comprendre des gestionnaires et des employés de première ligne qui participent aux soins ou à l’alimentation des résidents. Cette équipe sera chargée d’examiner les politiques et pratiques actuelles en matière d’alimentation des résidents, et de déterminer les tâches à accomplir ainsi que l’échéancier de mise en œuvre. L’équipe assignera des tâches spécifiques à ses différents membres, et identifiera les difficultés éventuelles qu’elle pourrait rencontrer.
Bien que l’IDDSI ne soit pas obligatoire, le fait d’avoir un seul système national et international pour décrire la dysphagie et les aliments à texture modifiée est considéré comme une pratique exemplaire. De plus en plus d’organisations mettent l’IDDSI en application ; les fabricants ont également adopté l’IDDSI. Ces derniers ont commencé à répertorier leurs produits existants pour déterminer le niveau de IDDSI auquel ils correspondent. Ils ont également développé et/ou reformulé leurs produits et liquides à texture modifiée afin de respecter le cadre de l’IDDSI. Des étiquettes arborant la terminologie de l’IDDSI ont commencé à apparaître pour certains produits à texture modifiée, soit avec un double étiquetage, soit avec une transition complète vers la terminologie de l’IDDSI.
Si vous êtes un membre CPS/GESPRA, nous vous invitons à visiter le portail des membres eCPS/eGESPRA pour trouver des informations précieuses sur l’IDDSI dont plusieurs articles, des webinaires, ainsi qu’un guide et un planificateur de déploiement de l’IDDSI.
Vous pouvez également consulter le site www.IDDSI.org pour trouver des informations détaillées sur les descripteurs de chaque niveau IDDSI en français et en anglais. Une chaîne YouTube IDDSI est aussi disponible avec des vidéos sur les tests d’aliments et de liquides, ainsi que des webinaires préenregistrés sur les mises à jour de l’IDDSI et des témoignages de déploiement de l’IDDSI dans différents établissements de santé. Le site de l’IDDSI propose également des publications, notamment des articles et des rapports de recherche, des FAQ et de nombreux documents imprimables destinés aux consommateurs. Ces informations sont aussi accessibles via l’application gratuite IDDSI (disponible pour iOS et Android) et en suivant IDDSI sur Twitter @iddsi_org. Si vous envisagez de déployer l’IDDSI dans votre établissement, le site IDDSI.org propose également un guide à cet effet qui peut vous aider.
Utilisation du cadre IDDSI
Le cadre IDDSI et les descripteurs sont sous licence CreativeCommons. Attribution – partage dans les mêmes conditions, 4.0 https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/legalcode.fr L’attribution est demandée comme suit : (c) The International Dysphagia Diet Standardisation Initiative 2019 @http://iddsi.org/resources/framework/. L’attribution n’est PAS PERMISE pour les travaux dérivés incorporant toute modification du cadre IDDSI allant au-delà de la traduction linguistique.
Avis supplémentaire : Toute modification des diagrammes ou des descripteurs du cadre IDDSI est DÉCONSEILLÉE et NON RECOMMANDÉE. La modification d’éléments du cadre IDDSI peut entraîner de la confusion et des erreurs dans la texture du régime alimentaire ou la sélection des boissons pour les patients atteints de dysphagie. De telles erreurs ont déjà été associées à des événements indésirables, dont des étouffements et des décès. http://iddsi.org/framework.
Tirez le maximum des meilleurs fruits et légumes de l’été
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Entrée en vigueur: 7 juil. 2022
La saison estivale apporte beaucoup de petits bonheurs. Mais à nos yeux, l’un d’eux se démarque des autres : les jardins et les marchés de producteurs agricoles qui regorgent de légumes croquants et de fruits juteux à leur apogée. Maïs sucré, haricots verts, courges d’été, fruits à noyau, tomates patrimoniales, petits fruits et tant d’autres produits frais disponibles en abondance cette saison nous amènent à manger mieux pour être en meilleure santé. Une assiette remplie de fruits et de légumes peut contribuer à prévenir les maladies chroniques et tous leurs éléments nutritifs vous aideront à vous sentir plein d’énergie et prêt à affronter la journée.
Voici le secret pour choisir, entreposer et utiliser vos prises colorées de l’été :
Maïs
Qui dit été dit maïs sucré. Le maïs sucré directement sur l’épi a une haute teneur en fibres, déborde d’antioxydants et est simplement délicieux. Le maïs sucré restera frais environ cinq jours s’il est entreposé correctement au réfrigérateur, et il peut être grillé, cuit dans l'eau bouillante, ou même au micro-ondes. Le chef Scott Zahren d’Aramark adore le maïs sucré mélangé à une petite quantité de mayonnaise légère, du jus de lime, du paprika fumé et du piment de Cayenne pour une version rapide et facile du Elotes ou maïs grillé à la mexicaine. Nous aimons aussi l’ajouter à notre bol de grains à l’heure du lunch!
Concombres
Les concombres croquants peuvent nous aider à nous hydrater et nous rafraîchir. De plus, les concombres sont si faciles à manger! Ils sont meilleurs crus et sont bons avec ou sans la pelure, ce qui facilite la préparation. Pour un plat simple et sans tracas, le chef Scott Zahren d’Aramark recommande une salade de concombres frais faite de concombres, d’oignons, d’aneth frais, d’un peu de sucre, de sel, de poivre et d’un soupçon de vinaigre de cidre. Envie de quelque chose de crémeux? Préparez un tzatziki, dit-il. Cette sauce à base de yogourt, utilisée traditionnellement dans les repas à la grecque comme les gyros, est faite de concombres frais, d’oignon et d’ail. Vous pouvez même remplacer le yogourt régulier par du yogourt grec pour une teneur plus élevée en protéines.
Pêches
Les pêches contiennent plus de 20 oligoéléments et macronutriments, y compris les fibres, les vitamines A, C et E et le potassium. Elles contiennent également du bêta-carotène qui est un antioxydant. Bien qu’elles soient délicieuses sans préparation, les pêches sont fragiles et peuvent s’abîmer. Heureusement, il existe de nombreuses façons d’utiliser celles qui sont un peu moins belles. Essayez la recette de sauce piquante aux pêches du chef Bill Allen d’Aramark, que vous pouvez utiliser pour ajouter un peu de piquant à votre hamburger. Pour la préparer, mettre des pêches et des tomates pelées, des flocons de chili, du sel, du sucre et un peu d’eau dans une casserole. Amener à ébullition et réduire le feu. Cuire jusqu’à ce que les pêches soient molles, puis laisser le mélange refroidir un peu et réduire en purée. Ranger au réfrigérateur ou déguster immédiatement! Il est également possible de sécher des tranches de pêches pour une collation tendre et nourrissante ou de les griller avec de la cannelle ou de la muscade pour un dessert sain et savoureux.
Tomates
Les tomates regorgent d’éléments nutritifs, y compris les vitamines A et C et le lycopène, un antioxydant. Et, avec autant de variétés parmi lesquelles choisir, il est facile d’inclure des tomates dans une multitude de plats. Rappelez-vous simplement d’entreposer vos tomates la tige vers le haut sur le comptoir pour éviter qu’elles ne s’abîment et pour qu’elles restent goûteuses. La température froide du réfrigérateur fait perdre de la saveur aux tomates et les empêche de bien mûrir. Le chef Scott Zahren d’Aramark aime utiliser des tomates dans une salade israélienne. Il combine du couscous israélien, une tomate fraîche, un concombre, des fines herbes et une vinaigrette. Ce qui est merveilleux avec ce plat c’est sa polyvalence! Essayez-le avec du persil, de la menthe ou de la ciboulette pour les fines herbes. Pour plus d’éléments nutritifs, ajoutez des poivrons doux et des épinards. Vous pouvez même remplacer le couscous par un autre grain, comme le quinoa.
Melons d’eau
Vous ne savez pas comment choisir un melon d’eau? Cherchez un melon ferme et symétrique qui n’a pas de meurtrissure, de coupure ou de creux. Soulevez le melon d’eau et sélectionnez-en un qui est lourd pour sa taille avec une tache jaune crème sur le dessous à l’endroit où il reposait sur le sol. Le melon d’eau est goûteux et se mange facilement tranché, mais il existe également de nombreuses autres façons de le manger. Bien que nous aimions une bonne salade de melon d’eau et feta ou cotija, nous sommes également fervents de la salade gourmande de melon d’eau et prosciutto du chef Bill Allen d’Aramark. Mélangez des cubes de melon d’eau, de la roquette ou une autre verdure, une petite quantité de prosciutto et de parmesan tranchés minces, de l’huile d’olive et du vinaigre balsamique pour un plat d’inspiration italienne. Une autre option consiste à faire des cubes de melon d’eau glacés. Le melon d’eau est composé à 92 % d’eau, vous pouvez donc le couper en cubes et le mettre au congélateur sur du papier ciré. Ensuite, utilisez les cubes pour ajouter de la couleur et de la saveur à de la limonade ou du thé glacé!
Remarque : Puisque les antécédents médicaux et les besoins nutritionnels de chacun sont différents, adressez-vous à un médecin ou à un diététiste professionnel pour obtenir des conseils sur le régime alimentaire et le programme d’exercices qui vous conviennent.
Comprendre les problématiques de santé mentale des résidents en milieu de soins longue durée
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Entrée en vigueur: 22 juin 2022
Pour bon nombre de résidents, l’admission dans un établissement de soins de longue durée (SLD) est précédée d’une mauvaise gestion de la santé mentale; ou l’admission elle-même peut déclencher une aggravation de la santé mentale. Il est impératif de déterminer les perspectives de santé mentale du résident, dès son admission et chaque jour qui suit. Pour un moment, imaginez toutes les pertes auxquelles les résidents nouvellement admis sont confrontés, sans avoir personne à qui en parler. Il est normal de ressentir différentes pertes au fur et à mesure que l’on vieillit, mais il importe de pouvoir en parler et partager son expérience de deuil avec les autres. Ceci peut améliorer considérablement la qualité de vie du résident.
Le taux de diagnostic de dépression chez les résidents vivant en SLD est de 44 % (Institut canadien d’information sur la santé, 2010, 2015). Pourtant, il est estimé que ce taux est trop bas ! Nous savons que dans la communauté générale, les personnes dépressives sont stigmatisées. Ce tabou est encore plus répandu chez les personnes âgées, de sorte que le résident ne dit à personne qu’il est dépressif. Le personnel s’en aperçoit, mais souvent après un certain temps. Il se peut que le résident ne participe pas aux activités proposées par la résidence, qu’il y ait un manque d’interaction sociale ainsi qu’un isolement croissant par rapport aux autres.
Pour les résidences qui adhèrent à une philosophie de soins axée sur le rétablissement, un partenariat axé sur les forces et les valeurs de la personne permettra au résident de se montrer sous son meilleur jour et de se sentir soutenu dans sa vie quotidienne.
L’admission en SLD
Les personnes ayant perdu la capacité de fonctionner de manière autonome dans la communauté sont admises dans un établissement de SLD pour être assistées dans les activités de la vie quotidienne (AVQ) et les activités instrumentales de la vie quotidienne (AIVQ). Les changements dans leur capacité à fonctionner peuvent être associés à une crise médicale aiguë provoquant un délire, une démence progressive, la perte d’un soignant à domicile et/ou une maladie mentale mal gérée, notamment la dépression et l’anxiété. Des antécédents de consommation abusive de drogues et d’alcool peuvent aussi contribuer à l’admission, puisqu’avec l’âge, la capacité de l’organisme à gérer l’excès de drogues ou d’alcool diminue.
Le diagnostic de dépression
On connaît mal les différences entre le deuil (complexe ou typique) et la dépression. Le DSM-5 énonce le critère suivant pour poser un diagnostic de dépression : la personne doit présenter cinq symptômes ou plus au cours de la même période de deux semaines, et au moins un des symptômes doit être soit (1) une humeur dépressive, soit (2) une perte d’intérêt ou de plaisir.
Pour recevoir un diagnostic de dépression, ces symptômes doivent causer à la personne une détresse ou une dégradation cliniquement importante dans son fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants. Les symptômes ne doivent pas non plus être le résultat de toxicomanie ou d’un autre problème médical. (Association psychiatrique américaine, 2017; Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition)
1. Humeur dépressive une majeure partie de la journée, presque tous les jours.
2. Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités la plupart du temps, presque tous les jours.
3. Perte de poids importante sans régime ou prise de poids, ou diminution / augmentation de l’appétit presque tous les jours.
4. Ralentissement de la pensée et réduction des mouvements physiques (observables par les autres, pas seulement des sentiments subjectifs d’agitation ou de ralentissement).
5. Fatigue ou baisse d’énergie presque tous les jours.
6. Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée presque tous les jours.
7. Diminution de la capacité à penser ou à se concentrer, ou indécision, presque tous les jours.
8. Pensées récurrentes de mort, idées suicidaires récurrentes sans plan particulier, ou tentative de suicide ou plan particulier pour se suicider.
Trouble de deuil complexe et persistant
Le diagnostic de deuil compliqué porte désormais le nom de trouble de deuil complexe et persistant. Il s’agit d’un diagnostic DSM-5 (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition), attribué aux personnes qui présentent une réaction anormalement handicapante ou prolongée au deuil.
Le trouble de deuil complexe et persistant amène les personnes qui en souffrent à ressentir une profonde nostalgie pour un être cher décédé, habituellement pendant une période prolongée. Les sentiments de nostalgie sont souvent accompagnés de pensées et de comportements destructeurs, ainsi qu’une difficulté à reprendre une vie normale. (Association psychiatrique américaine, 2017. Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition)
L’utilisation de l’échelle d’ajustement social peut aider le personnel à déterminer si un résident fait le deuil de toutes les pertes qu’il a subies au cours de l’année précédente, ainsi que de tous les changements générateurs de stress. Un score de 300 fait passer à 80 % le risque que la personne souffre d’un trouble de l’humeur. Quelques-uns des pertes/changements les plus courants subis par les résidents nouvellement admis sont : le décès d’un conjoint ; la séparation conjugale (souvent, un seul membre du couple est admis en SLD) ; une blessure ou une maladie ; un départ à la retraite ; un changement dans la situation financière ; un changement des conditions de vie ; un changement de résidence ; un changement dans les loisirs ou les activités sociales ; un changement dans les habitudes de sommeil et les habitudes alimentaires. La perte d’un soignant à domicile ou un changement dans l’état de santé (diagnostic de démence, progression d’une maladie limitant l’espérance de vie comme la BPCO ou l’insuffisance cardiaque) peut entraîner tous ces autres changements pour la personne admise en SLD.
Le deuil
Il est compréhensible que l’admission dans un établissement de SLD soit une période difficile pour le personnel, le résident et la famille. Il y aura une période d’adaptation. Un moyen d’alléger le fardeau du résident est de le soutenir dans son deuil. Le deuil est une façon naturelle pour les gens de permettre aux émotions de honte, de culpabilité, de tristesse et de colère d’être présentes et contrôlées. Une façon de soutenir la personne est d’entamer la conversation en lui demandant : « Qu’avez-vous laissé derrière en arrivant en SLD ? Comment vous sentez-vous par rapport à tout ce qui se passe ? Avez-vous eu un certain contrôle sur la façon dont les choses se sont passées pour vous récemment ? » Pour vivre son deuil, il faut exprimer ce que l’on ressent. Il s’agit peut-être de la première fois que le résident a cette conversation avec quelqu’un. Le fait d’avoir un égard positif inconditionnel pour lui permet de créer un environnement de soutien et de respect. Cela peut grandement faciliter l’adaptation à la vie en milieu de SLD.
Ces conversations ont rarement lieu lorsqu’une personne est admise en SLD. Le fait de ne pas pouvoir vivre son deuil peut entraîner un trouble de deuil complexe et persistant, qui peut mener à la dépression et à une perte d’espoir. L’expression du deuil associé à une ou plusieurs pertes est très différente de la dépression. Une simple discussion avec la personne à propos de ce qu’elle a perdu peut souvent déclencher un sourire ou un rire lorsqu’elle se rappelle comment les choses étaient. La dépression s’accompagne d’apathie (rien ne compte, aucune motivation) et d’anhédonie (absence de plaisir pour quoi que ce soit); chez la personne âgée, l’anxiété est une expression primaire de la dépression.
Le traitement
La dépression indique un problème au niveau des neurotransmetteurs du cerveau, particulièrement la sérotonine et la dopamine. Les antidépresseurs sont généralement efficaces pour traiter le trouble dépressif majeur (TDM). Les antidépresseurs ne changeront pas l’humeur d’une personne qui n’est pas dépressive, mais qui vit plutôt un deuil. Il a aussi été prouvé que les antidépresseurs peuvent expliquer plusieurs problèmes médicaux importants et qu’ils ne sont pas efficaces pour les personnes ayant reçu un diagnostic de dépression et de démence. Cela peut être attribuable au fait que le diagnostic de TDM n’est pas précis dans cette population. Peut-être les résidents font-ils le deuil de leurs nombreuses pertes. Il est intéressant de noter que ce groupe trouve que les thérapies de soutien, y compris la thérapie cognitivo-comportementale, sont utiles pour améliorer l’humeur, la qualité de vie et la capacité à effectuer les AVQ. (Orgeta, V., Leung, P., del-Pino-Casada, R., Qazi, A., Orrell, M., et al (2022). Psychological treatments for depression and anxiety in dementia and mild cognitive impairment. Cochrane Database of Systemic Reviews).
La démence et la dépression
Beaucoup de personnes admises en SLD présentent soit une déficience cognitive précoce, soit un diagnostic de démence. Il est difficile d’obtenir des antécédents médicaux complets de la personne lors de son admission; il est encore plus ardu de déterminer les antécédents de santé mentale du résident. Les familles ne connaissent pas toujours le diagnostic de dépression et, jusqu’à ce moment, elles ont laissé la personne gérer sa propre santé avec son fournisseur de soins primaires. Aussi difficile que cela puisse paraître, une évaluation de la santé mentale du résident doit être effectuée.
Il peut y avoir certains renseignements sur les médicaments du résident, et lors de l’admission, un examen approfondi des médicaments est effectué. Souvent, les résidents prennent une très faible dose d’antipsychotique ou d’antidépresseur, souvent prescrits pour les aider à dormir et non pour traiter une maladie mentale. Plusieurs de ces médicaments sont sédatifs. (Qualité des soins de santé Ontario. (2015) À la recherche d’un équilibre) Si ces médicaments sont prescrits pour l’insomnie, une évaluation du sommeil devrait être effectuée pour déterminer pourquoi le résident a du mal à dormir. Il peut y avoir un problème de santé physique ou mentale sous-jacent qui n’a pas encore été découvert et diagnostiqué.
Les troubles de la personnalité
Nous avons évoqué un scénario typique pour la plupart des personnes admises en SLD. Elles sont accompagnées de leurs familles et de leurs soutiens, et ont parfois leur mot à dire sur leurs soins si elles n’ont pas été jugées inaptes. Mais qu’en est-il des autres personnes, celles admises via l’hôpital ou depuis leur domicile parce qu’elles ne fonctionnent plus de manière autonome ? Elles arrivent seules. Aucun soutien, ou peut-être un seul membre de la famille qui est présent à l’admission et ne les visite que sporadiquement. Ces résidents sont souvent décrits comme ayant une « personnalité difficile ». Ils sont constamment mesquins et en colère, et si les choses se passent bien dans les aires communes, ils perturbent le calme par des crises et des comportements inadaptés.
Souvent, le personnel et les autres résidents croient que ces résidents agissent ainsi délibérément et les familles, lorsqu’elles sont présentes, disent qu’ils ont été ainsi toute leur vie.
Les comportements inadaptés sont souvent le symptôme d’un trouble de la personnalité. Les personnes dont la personnalité a suivi une certaine tendance vont souvent, à cause du stress et des pertes, poursuivre cette personnalité à l’extrême. Lorsque ce comportement affecte leur fonctionnement social et professionnel, il devient un trouble. Le trouble de la personnalité narcissique, le trouble de la personnalité limite et le trouble obsessionnel compulsif en sont des exemples.
Les troubles de la personnalité commencent par un traumatisme et/ou une négligence dans l’enfance. Pendant l’enfance, le cerveau immature essaie de rationaliser l’abus ou la négligence de la part de quelqu’un qui devrait s’occuper d’eux et les protéger. Les croyances fondamentales sont modifiées chez ces personnes. Les croyances fondamentales d’une personne souffrant d’un trouble de la personnalité sont les suivantes :
1. Le monde est dangereux
2. Personne ne m’aime
3. Je ne suis pas digne d’amour
Bien entendu, la personne n’a pas accès à ces croyances fondamentales et son comportement est guidé par son subconscient. À cause du traumatisme, l’amygdale (centre de combat ou de fuite du cerveau) est laissée en mode « actif », évoquant inconsciemment un danger pour la personne lorsque les choses vont bien, lorsqu’elles sont neutres ou lorsqu’elles vont mal. Il peut sembler que, parce que la personne a survécu à un traumatisme dans son enfance, elle est plus à l’aise lorsque les choses vont mal. Souvent, dans les bons moments, elle sabotera l’environnement affectant ses proches. Cela provoque alors une rupture dans la relation. Un autre aspect d’une personne atteinte d’un trouble de la personnalité est qu’elle est toujours la victime. Comme le comportement est dicté par l’inconscient, elle a du mal à en assumer la responsabilité, et lorsqu’on lui parle de son comportement inadapté, on entend souvent « tu m’as forcé à le faire ».
Dans le monde de la psychiatrie, les troubles de la personnalité sont décrits comme relevant de l’axe II, précédés par les diagnostics de l’axe I tels que le trouble dépressif majeur, la schizophrénie et le trouble bipolaire. Il n’existe aucun médicament pour gérer les troubles de la personnalité. Dans les SLD, une approche systématique et affirmée de la part de tout le personnel est efficace.
Cette approche doit être douce, bienveillante et compréhensive, et lorsque le personnel réalise qu’un traumatisme de l’enfance est à l’origine du trouble de la personnalité, il lui est beaucoup plus facile d’être compréhensif. Malheureusement, on accorde très peu d’attention à la personne atteinte d’un trouble de la personnalité. Il est rare qu’un diagnostic soit posé, et souvent la personne n’a jamais reçu de soins de santé mentale. Ce sont plutôt de nombreuses relations rompues qui qualifient le parcours de la personne, et en milieu de SLD, elles ont coupé tous les ponts et se retrouvent avec peu ou pas de soutien familial.
Sommaire
La santé mentale des résidents admis et vivant en SLD est fortement affectée par des maladies mentales telles que la dépression et les troubles de la personnalité (avec des antécédents de traumatisme). Beaucoup de résidents ont aussi subi plusieurs pertes sur une courte période et n’ont pas été soutenus dans leur deuil de ces pertes. En revanche, ils ont quitté un environnement familier et personnel pour se retrouver dans un établissement de soins commun avec beaucoup d’autres personnes âgées. S’ils ne sont pas soutenus, beaucoup de résidents peuvent se sentir désespérés et déprimés. Une philosophie de soins axée sur le rétablissement peut soutenir ces résidents en respectant l’individu et en l’encourageant à partager son histoire dans toute sa beauté, son espoir et même parfois son désespoir.
À propos de l’auteure
Franzis Henke, Infirmière praticienne
En tant qu’associée de Silver Meridian, Franzis propose une expertise approfondie en matière de soins palliatifs, ayant travaillé auprès de mourants et de leurs familles, ainsi qu’en gériatrie et en santé mentale des adultes. Elle est aussi spécialiste en santé mentale et coanimatrice du programme de santé mentale RecoveryCare.
https://silvermeridian.com/resident_focus/mental-health-recoverycare
Silver Meridian a le plaisir de présenter un nouveau programme élaboré et présenté par Franzis, intitulé « New Approaches to Palliative Care in LTC : Embracing the Opportunities » [offert en anglais seulement], qui débutera au début juillet. Les détails de ce programme de certificat de 10 heures accrédité CEU sont disponibles sur https://silvermeridian.com/new-approaches-to-palliative-care-in-ltc/.
Pour plus de détails sur les programmes [en anglais] offerts par Silver Meridian, visitez https://silvermeridian.com
Les soins palliatifs en milieu de soins de longue durée : repenser l’approche et l’objectif
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Entrée en vigueur: 19 mai 2022
Les soins aux personnes mourantes constituent un aspect important et en pleine expansion dans le milieu des soins de longue durée (SLD). Au cours des dix dernières années, la durée moyenne du séjour a diminué à environ 18 mois, et le séjour se termine généralement par un décès (Institut canadien d’information sur la santé, 2015). Plusieurs centres de soins ont été favorables à une approche des soins palliatifs axée sur la personne, mais malheureusement, d’autres n’ont pas fait cet ajustement.
Les soins palliatifs ainsi que le décès sont pratiqués, vécus et concrétisés dans les établissements de soins de longue durée (SLD) depuis que ces institutions existent. Cependant, jusqu’au premier décès dû à la COVID-19 et aux morts suivantes, la population générale n’avait qu’une idée très vague de ce qu’étaient les SLD, et comment les choses se passent pour les résidents qui y vivent et le personnel qui y travaille. À mesure que les résidents et le personnel continuaient à contracter la COVID-19 et à y succomber, le regard porté sur les SLD, en particulier par les médias, a changé et le gouvernement a été rendu responsable. Sur le plan statistique, les résidents en SLD ont représenté 3 % des cas de COVID, et 43 % de tous les décès dus à la COVID au Canada (Institut canadien d’information sur la santé [ICIS] et Institut national du vieillissement ; COVID-19's Impact on Long-Term Care, 9 décembre 2021). Cette réalité a conduit à des modifications de la Loi sur les soins de longue durée, notamment à l’adoption d’une philosophie des soins palliatifs dans le domaine des SLD (Registre de la réglementation de l’Ontario. Loi de 2021 sur le redressement des soins de longue durée ; règlements de la phase 1).
La loi sur les soins de longue durée prévoit maintenant que les éléments suivants soient adoptés dans les SLD au cours de la phase I : « Exiger que l’intégration d’une philosophie de soins palliatifs comprenne une évaluation holistique et complète des besoins du résident et, au besoin, l’amélioration de sa qualité de vie, la gestion des symptômes, le soutien psychosocial et les soins de fin de vie, toujours sous réserve du consentement du résident. » (Registre de la réglementation de l’Ontario. Loi de 2021 sur le redressement des soins de longue durée ; règlements de la phase 1).
Ainsi, qu’est-ce que cela signifie d’incorporer une philosophie des soins palliatifs ? Selon le projet de loi 37 (partie II), les éléments devant être inclus sont les suivants :
1. Amélioration de la qualité de vie ;
2. Gestion des symptômes ;
3. Soutien psychosocial ;
4. Soins de fin de vie.
Revenons un instant à l’époque précédant la COVID. En 2019, les gens emménageaient dans des établissements de SLD pour diverses raisons. La plupart d’entre eux ne pouvaient plus fonctionner de manière autonome à domicile, même avec du soutien. Cela pouvait provenir de raisons médicales, comme les derniers stades d’une maladie limitant l’espérance de vie (démence, BPCO, insuffisance cardiaque, cancer…), d’une maladie mentale grave et mal gérée entraînant l’incapacité de la personne à prendre soin d’elle-même, ou de la perte d’un proche aidant (souvent un conjoint) en raison d’un décès. L’échelle de réadaptation sociale est un outil pratique qui recense toutes les pertes subies par les personnes avant et pendant leur admission dans un établissement de SLD.
Alors, pourquoi les gens viennent-ils vivre dans des établissements de SLD ? Pour les soins physiques, bien sûr, et possiblement pour l’amélioration de leurs fonctions grâce au soutien dont elles bénéficient; mais aussi, et on en parle peu, pour mourir. Les deux premiers points sont toujours évoqués pour encourager la personne à venir vivre en SLD et pour tenter de la persuader de quitter son domicile et son environnement social. Il est rare que l’on mentionne que sa mort surviendra probablement dans l’établissement de SLD et qu’il s’agira de sa dernière maison dans cette vie.
Désormais, on s’attend à ce que la discussion sur la philosophie des soins palliatifs ait lieu avant l’admission de la personne en SLD. Ouf ! Comment cette discussion pourra-t-elle avoir lieu, alors que nous vivons dans une société qui a la phobie de la mort, où la mort nous arrive contre notre volonté ? Beaucoup disent que « nous sommes nés pour mourir » ; pourtant, nous constatons qu’il est difficile de discuter de ce à quoi notre mort peut ressembler et de la façon dont nous aimerions qu’elle se déroule. Lorsque nous parlons de notre mort, c’est dans un avenir lointain, ou nous cherchons à la prolonger et à obtenir « plus de temps » aussi longtemps que possible.
Discutons brièvement de ce concept de « plus de temps ». Stephen Jenkinson aborde ce sujet dans Die Wise : A Manifesto for Sanity and Soul, 2015. Les personnes en fin de vie demandent un traitement médical pour obtenir « plus de temps ». Ce qu’ils souhaitent par là, c’est plus de vie ou une vie plus longue, mais ce qui se passe souvent, c’est qu’ils seront mourants plus longtemps. La qualité de vie n’est pas celle espérée et pourtant, si un traitement est proposé, la personne saisit la chance d’avoir plus de temps, sans savoir à quoi cela ressemblera. Avec une approche palliative des soins, nous devons faire preuve d’honnêteté dans nos discussions avec les gens. S’ils demandent « plus de temps » ou se voient proposer des traitements qui pourraient leur offrir ce temps, il faut leur décrire ce à quoi ce temps pourrait ressembler. La plupart seront étonnés de constater que le traitement, au mieux, va prolonger le processus de mort, et non améliorer ou augmenter la durée de vie.
La nécessité de discuter des soins palliatifs avant l’admission est en fait une obligation de discuter de la vie en SLD et de la mort pendant le séjour. Il est essentiel de repenser l’approche palliative pour que les personnes puissent avoir leur mot à dire pour les derniers jours de leur vie. L’utilisation d’une approche palliative des soins signifie que la façon dont la personne peut mourir (projection de la maladie) sont discutées avec elle, ainsi que les options de traitement, la qualité de vie et la gestion des symptômes, et qui sont ses proches, y compris le mandataire spécial. Il se peut que la personne arrive en SLD avec un plan de soins anticipés déjà en place et qu’il faille le réexaminer. Souvent, aucune discussion sur leur fin de vie n’a eu lieu et c’est maintenant au personnel des SLD d’avoir cette discussion ouverte et difficile, peut-être pour la première fois.
La nouvelle loi sur les SLD prévoit l’obligation d’obtenir le consentement pour prodiguer des soins dans le cadre d’une approche palliative des soins. Cette question est depuis longtemps une préoccupation pour les intervenants en SLD, car les personnes y sont souvent admises parce qu’elles sont jugées incapables de vivre de manière autonome. Cela comprend la difficulté à accomplir les activités instrumentales de la vie quotidienne (AIVQ) et les activités de la vie quotidienne (AVQ) avec autonomie. Les personnes admises en SLD reçoivent souvent un diagnostic généralisé de démence et les familles, les soignants et le personnel pensent que cela signifie qu’elles ne peuvent plus prendre de décisions ou consentir à un traitement ou des soins. Cette croyance est fausse. Il est tout à fait logique de toujours inclure la personne admise en SLD dans toutes les discussions afin qu’elle ait la possibilité de donner son consentement.
La façon la plus simple de parler de la mort d’une personne est de respecter son avis. Et de l’écouter. Ces conversations n’ont pas besoin d’être si difficiles. Demandez à la personne pourquoi elle est venue vivre dans un établissement de SLD. Elle vous parlera de tous les changements et les pertes qu’elle a subies dans sa vie. C’est ici qu’il peut y avoir de l’espoir ! En vivant dans un milieu de SLD, la personne peut parler de sa mort prochaine sans que celle-ci soit minimisée ou écartée. Elle verra d’autres résidents mourir, et avec une discussion ouverte sur sa fin prochaine, la personne peut profiter de sa vie sans la hantise de l’événement innommable et non exprimé de ses derniers jours dans l’établissement.
Le personnel des SLD a tant de mal à avoir ces discussions alors qu’elles devraient venir naturellement, surtout si les résidents sont conscients que leur fin de vie est proche. Voilà le cœur de la question : les gens ne savent pas que la fin est proche. En fait, la discussion est axée sur leur emménagement en SLD parce qu’ils ne peuvent plus effectuer leurs activités de façon autonome, et qu’ils ont besoin de soins. Les familles comprennent peut-être, à un certain degré, ce qui se passe et pourtant, on en parle rarement. Peut-être que si nous n’en parlons pas, cela n’arrivera pas. Pourtant, nous mourrons tous et arriverons tous à ce moment de notre vie.
Nous avons mentionné que les séjours en SLD sont plus courts que par le passé. La plupart des personnes qui sont admises en SLD y mourront, donc la durée du séjour est principalement une mesure du temps écoulé entre l’admission et le décès de la personne. Le personnel des SLD voit donc beaucoup de décès. Alors, pourquoi cette gêne à en parler ? On pourrait s’attendre à ce que la plupart du personnel ait vu des gens se débattre et résister à la mort. Mais la plupart d’entre eux ont aussi vu ce qu’on pourrait appeler une « bonne mort », avec une douleur bien gérée et une famille qui soutient, parfois en veillant, l’être cher jusqu’à sa mort. La plus grande partie du malaise ressenti en parlant de la mort doit donc provenir de la vision peu réjouissante de celle-ci. De plus, lorsque la personne mourante veut parler de sa mort imminente (alors qu’elle sait instinctivement que c’est pour bientôt), elle se voit souvent répondre « ne dis pas ça, il te reste des années à vivre » ou « ne t’inquiète pas, tu vas guérir ». Pourtant, nous devons nous demander pourquoi nous nous inquiéterions tant de la mort alors que nous savons que nous allons tous mourir.
Parmi les quatre éléments à inclure dans la philosophie des soins palliatifs, l’une des exigences les plus difficiles à satisfaire est peut-être la qualité de vie. Celle-ci étant subjective, comment la mesurer ? Cette question devrait être posée au résident. Mais l’est-elle vraiment ? Pour plusieurs personnes admises en SLD, la décision ne leur appartient pas. Les soignants et les membres de la famille prennent ces décisions parce que « la personne n’en est pas capable ». C’est pour cette raison qu’un établissement de SLD a été choisi. Et pourtant, le règlement est très clair : nous devons obtenir le consentement du résident pour prendre des décisions. La capacité n’est pas un statut noir sur blanc. Elle fluctue ; et même si la personne n’est plus capable de s’occuper de ses finances, par exemple, elle peut décider si elle veut un certain traitement ou un autre, si elle veut vivre ses derniers jours en SLD ou si elle veut être soignée (si possible) dans un autre établissement. Pour poser ces questions à un résident, celui-ci doit d’abord être conscient que sa mort est proche.
Avoir cette conversation ouverte et honnête avec quelqu’un peut constituer un moment synergique pour toutes les personnes concernées. Comme il est libérateur de parler de sa propre mort, quand on en est conscient, avec quelqu’un qui est à l’aise pour en parler. J’ai côtoyé beaucoup de personnes mourantes et il y a des sujets communs qui peuvent faciliter ces discussions. Tout d’abord, regardons dans le monde de la psychologie, où Erikson dit que les gens traversent des étapes dans leur vie, et la direction qu’ils prennent peut grandement influencer la qualité de vie et la mort. Pour la population en SLD, nous voyons deux stades. La tranche d’âge entre 40 et 65 ans comprend la générativité et la stagnation. Entre 65 ans et la mort, nous examinerons l’intégrité par rapport au désespoir. Ainsi, si nous n’encourageons pas les discussions sur la signification de l’admission en SLD, nous verrons souvent la stagnation et le désespoir. Lorsque nous parlons au personnel travaillant dans ce milieu, nous constatons que les personnes âgées, qui ont souvent subi plusieurs pertes récentes, sont amenées en SLD par leur famille et y sont laissées sans savoir ce qui a changé dans leur vie pour les amener là. La philosophie palliative apporte une honnêteté à la conversation. Oui, vous allez probablement mourir ici, mais à quoi peut ressembler cette vie avant votre mort ? La générativité et l’intégrité sont-elles possibles ? Probablement pas si la personne admise ne participe pas aux conversations. Il est important que le personnel s’assure que la personne admise soit présente et donne son consentement à tous les soins proposés. Quelle que soit sa capacité, elle doit toujours être présente et incluse dans ces conversations (Les étapes du développement psychosocial d’Erik Erikson [Kendra Cherry, 18 juillet 2021]).
Nous avons aussi constaté qu’à la fin de la vie, soit quelques semaines ou quelques jours avant la mort, les gens cherchent à laisser leur marque, leur « héritage ». Laisser un héritage intangible est intéressant, mais ce que nous voyons, c’est une tentative, souvent très tardive, de montrer son véritable soi ou de s’actualiser (comme le dirait Maslow). La façon dont une personne montre son véritable soi nécessiterait un autre article ; mais en termes simples, cela signifie montrer qui l’on est du point de vue des forces et des valeurs, en se libérant de tous les mécanismes de défense et des comportements inadaptés. Souvent, tout au long de notre vie, nous dressons des murs et portons des masques différents, notre perception étant que nous serons plus appréciés des autres si nous agissons de la manière qu’ils le souhaitent. Cela nous rend un bien mauvais service, à nous comme aux autres ; et à la fin de notre vie, nous essayons désespérément de nous en libérer.
Nous constatons également tellement de mystère autour du moment de la mort. Encore une fois, en parlons-nous à nos résidents ? Savent-ils qu’à l’approche de leur décès, ils verront probablement leurs proches qui sont déjà morts et qu’ils y trouveront un grand réconfort ? La plupart d’entre nous, qui travaillons en milieu de SLD, avons vu ces mystères. Quelle belle occasion de présenter ces histoires pour aborder la période de la mort du résident ! Nous devons comprendre ce que la qualité de vie signifie pour eux, et cela va au-delà de la gestion des symptômes. Il s’agit surtout de laisser la marque de ce qu’ils sont pour ceux qu’ils laissent derrière en mourant.
En résumé, nous devons désormais fournir une philosophie de soins palliatifs à tous les résidents des établissements de SLD. Comme mentionné, le consentement à ces soins doit être fourni par le résident. Poursuivons les conversations honnêtes qui, certes, sont tristes dans la mesure où nous mourrons tous et quitterons cette vie telle que nous l’avons connue ; mais quelle gloire peut être associée à cette période de mort si nous nous ouvrons à son importance en tant que dernier geste significatif que nous accomplirons dans cette vie !
Franzis Henke, Infirmière praticienne
En tant qu’associée de Silver Meridian, Franzis propose une expertise approfondie en matière de soins palliatifs, ayant travaillé auprès de mourants et de leurs familles, ainsi qu’en gériatrie et en santé mentale des adultes. Silver Meridian a le plaisir de présenter un nouveau programme élaboré et présenté par Franzis, intitulé « New Approaches to Palliative Care in LTC : Embracing the Opportunities » [offert en anglais seulement], qui débutera au début juillet. Les détails de ce programme de certificat de 10 heures accrédité CEU sont disponibles sur https://silvermeridian.com/new-approaches-to-palliative-care-in-ltc/.
Pour plus de détails sur les programmes [en anglais] offerts par Silver Meridian, visitez https://silvermeridian.com
Les régimes libéralisés
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Entrée en vigueur: 11 mai 2022
Le concept de « régime libéralisé » existe depuis un certain temps dans les établissements pour personnes âgées, mais il suscite de plus en plus d’intérêt alors que l’on comprend mieux l’importance de l’alimentation sur la qualité de vie et la santé des personnes âgées. Cette approche est aussi désormais présentée dans différents guides de référence tels que le document « Planification des menus dans le cadre des soins de longue durée (2020) » des Diététistes du Canada, un guide pertinent pour la planification de vos menus au Canada. Si vous ne l’avez pas encore fait, c’est le moment de commencer à évaluer si cette approche pourrait être adoptée dans votre résidence.
Que sont exactement les régimes libéralisés ? En résumé, un régime libéralisé est un régime non restrictif ou non thérapeutique. En pratique, cela signifie que les résidents souffrant de diabète, par exemple, ne sont pas soumis à un « régime diabétique » distinct, mais suivent le régime régulier. Selon cette simple définition, les régimes libéralisés peuvent être interprétés à tort comme un manque d’importance envers la santé des résidents, alors que ce n’est pas du tout le cas. Au contraire, l’adoption d’un régime libéralisé correspond à un changement de priorités pour la personne âgée. Alors qu’une personne diabétique plus jeune vivant chez elle peut avoir comme objectif de préserver une bonne glycémie, cette même personne, 30 ans plus tard et vivant dans un établissement de soins, peut avoir comme objectif principal de profiter de la vie et de maintenir son poids corporel. Cela ne veut pas dire que le contrôle de la glycémie chez la personne âgée n’est pas important, mais simplement qu’il ne l’est plus autant qu’avant. La qualité de vie est désormais primordiale ; la perte de poids et la malnutrition constituent un risque plus important pour leur santé que l’élévation de la glycémie. En fait, c’est exactement cette approche qu’approuve Diabète Canada, qui déclare : « Chez les résidents âgés des établissements de soins de longue durée, on peut utiliser des régimes réguliers plutôt que des “régimes pour diabétiques” ou des formules nutritionnelles. » Ce changement de priorités pour les personnes âgées est ce qui incite les résidences à libéraliser les régimes alimentaires ; mais il importe de le faire correctement.
Bien des gens peuvent avoir des doutes sur la sécurité d’un régime alimentaire libéralisé. Le personnel clinique, les membres de la famille et les résidents eux-mêmes peuvent s’inquiéter des conséquences d’un changement de régime alimentaire sur leur santé. Pour répondre à ces préoccupations, on peut favoriser le changement en organisant une présentation au personnel et une autre aux résidents et à leur famille. Plusieurs organisations ont adopté cette approche, en particulier dans le domaine des soins de longue durée. Le Pioneer Network, l’American Dietetic Association ainsi que le document Planification des menus dans le cadre de soins de longue durée (2020) des Diététistes du Canada contiennent tous des informations particulièrement utiles sur cette approche et sur les raisons pour lesquelles elle devrait être envisagée. Ces documents peuvent être utilisés pour justifier l’adoption de régimes libéralisés dans votre établissement.
Cependant, le plus important dans l’adoption d’un régime libéralisé est de s’assurer que le régime régulier continuera à répondre aux besoins des résidents, même s’ils sont diabétiques. On ne peut pas simplement éliminer le régime pour diabétiques et offrir le régime régulier à tous les résidents, sans y apporter quelques ajustements. Pour les personnes diabétiques vivant dans un établissement de soins de longue durée, le type de glucides n’est pas aussi important que le moment et la régularité des quantités reçues. Il n’y a pas de problème à manger un morceau de gâteau « régulier » au souper, pourvu que la quantité de glucides à chaque repas soit stable d’un jour à l’autre. Il n’est pas surprenant que cette approche soit appelée « glucides réguliers » et qu’elle soit recommandée aux personnes diabétiques dans les établissements de soins. En plus des glucides réguliers, une répartition uniforme des protéines entre les repas s’est avérée efficace pour réduire la perte de poids involontaire chez les personnes âgées, et elle devrait être envisagée dans tous les menus de soins de longue durée. Ces deux approches exigent l’utilisation d’un logiciel de gestion des menus avec analyse nutritionnelle pour garantir la régularité des glucides et la répartition uniforme des protéines au quotidien.
Enfin, si vous choisissez d’adopter des régimes libéralisés et d’éliminer certains de vos régimes thérapeutiques, n’oubliez pas qu’il y aura toujours des exceptions au menu régulier pour certains résidents. C’est là que le personnel clinique devra élaborer des plans de repas individuels ou des changements au menu standard, comme c,est déjà le cas. Ce processus ne changera pas ; cependant, le menu par défaut pour les nouveaux résidents sera le menu régulier jusqu’à ce qu’il y ait une raison de le changer, et non l’inverse.
Dans un contexte où la qualité de vie des résidents dans les résidences pour personnes âgées est de plus en plus importante, les régimes alimentaires libéralisés ne sont plus une tendance avant-gardiste ; ils sont désormais un aspect à envisager pour toutes les résidences.
Pourquoi ce n’est PAS le bon moment de démissionner!
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Entrée en vigueur: 27 avr. 2022
Pour tous ceux qui travaillent dans le domaine des soins de longue durée, la pandémie est devenue le principal sujet de discussion et le thème central de presque toutes les conversations. La pression et les exigences imposées au personnel ont entraîné des niveaux sans précédent d’absentéisme, de roulement et de pénurie de personnel. Pour plusieurs personnes qui envisageaient de prendre leur retraite ou de changer de carrière, cette période est apparue comme le moment idéal pour passer à autre chose.
Bien que de telles décisions puissent sembler prudentes dans le feu de l’action, prendre le temps de réfléchir peut s’avérer plus judicieux. Face à plusieurs réalités difficiles, il existe des raisons incontestables de prendre du recul et de réexaminer la décision d’arrêter de travailler dans le secteur des soins de longue durée. Cette période de changement et d’incertitude offre des « occasions en or » de croître et d’exceller, pour ceux qui acceptent de relever le défi.
Des occasions en or
Puisqu’il y a une pénurie de baguettes magiques pour affronter les bouleversements majeurs, certaines personnes sont capables de faire preuve de perspicacité et saisir des opportunités en or pour créer leur propre magie, pour ainsi dire. Voici quelques exemples des excellentes occasions présentes dans notre secteur.
Si tout un chacun ne pourra peut-être pas intégrer toutes les occasions mentionnées ci-dessous pour créer de la magie dans son expérience professionnelle, il existe suffisamment d’opportunités pour que chaque employé puisse découvrir un moyen de relever le défi et de créer une réalité plus positive.
Les opportunités abondent. La mauvaise nouvelle, c’est que beaucoup de gens quittent le secteur. La bonne nouvelle pour vous… beaucoup de gens quittent leur emploi ! Avec un roulement aussi élevé, vos chances d’avancement sont considérables à l’endroit où vous travaillez actuellement. Ainsi, vous gravissez automatiquement les échelons en ce qui a trait à l’ancienneté, à l’expérience ou aux connaissances du milieu de travail. Vos compétences sont probablement plus sollicitées aujourd’hui que jamais. C’est une occasion en or d’accéder à un nouveau poste ou à un rôle que vous convoitez.
Ce qui nous mène à…
Un pouvoir de négociation. Vous êtes maintenant en meilleure position pour discuter de vos « avancements » personnels, qu’il s’agisse d’un changement de poste, de responsabilités, d’une augmentation de salaire, ou peut-être d’une demande de mentorat, de formation ou de perfectionnement pour améliorer vos compétences. N’hésitez pas à parler à votre supérieur de vos souhaits : cela reflète non seulement votre motivation personnelle, mais renforce votre sens d’engagement envers votre travail.
« Quatre trente sous pour une piastre » ? Oui, vous devez relever des défis importants dans vos fonctions aujourd’hui. Mais vous savez à quoi vous attendre. Savez-vous vraiment à quoi ressemblerait un éventuel autre emploi ? Lorsque vous parlez à d’autres employeurs, obtenez-vous vraiment un portrait réaliste ? Au fil des ans, nous avons vu des personnes ayant quitté pour « de meilleurs cieux » (comme un meilleur salaire), pour revenir ensuite parce que la réalité était bien différente une fois sur place. Prenez du recul, considérez ce que vous avez et réfléchissez aux aspects positifs de votre milieu de travail actuel.
Comme, par exemple…
Vos amis et connaissances. Ne minimisez jamais l’importance des relations que vous entretenez dans votre lieu de travail actuel. Il vous a fallu du temps pour développer vos relations professionnelles, ces liens fondés sur la confiance et le respect mutuels. Souhaitez-vous vraiment repartir à zéro ailleurs ? Pensez-y : lorsque vous arrivez dans un nouveau milieu de travail, vous devez rechercher et travailler à développer de nouvelles relations interpersonnelles, dans un groupe qui n’a pas besoin de vous pour cela - les relations interpersonnelles étaient déjà en place avant votre arrivée !
Et tandis que nous parlons des relations interpersonnelles…
Votre mentor ou défenseur. Si vous avez quelqu’un au travail qui vous apprécie et vous soutient dans votre rôle, vous avez déjà une relation existante qui joue en votre faveur. Partir maintenant, et aller ailleurs ? Peut-être que la personne qui vous a embauché sera de votre côté pendant un certain temps, mais vous devrez rapidement faire vos preuves. Vous avez eu une longue période pour entretenir la relation avec votre mentor ou superviseur actuel. Ces temps difficiles sont le moment idéal pour cimenter encore plus cette relation, en leur démontrant votre engagement envers votre travail et votre résidence.
Votre réputation. Si vous êtes reconnu comme quelqu’un qui travaille fort, qui fait avancer les choses, qui travaille bien avec les autres, qui est un leader efficace, peu importe; n’oubliez pas que vos qualités sont reconnues là où vous travaillez actuellement. Si vous décidez de travailler ailleurs, vous pourrez affirmer avoir ces qualités, mais sans le bénéfice du temps et de l’expérience, les autres n’auront pas de raison de vous croire. Vous avez mérité votre réputation; ne la gaspillez pas.
Réflexion et introspection. Ainsi, vous envisagez de quitter votre emploi parce que (donnez votre raison). Avant de prendre une telle décision, examinez longuement, sérieusement et honnêtement les raisons qui vous poussent à envisager un tel changement. Dressez une liste de toutes les raisons. Ensuite, lorsque vous aurez terminé, à côté de chaque élément de votre liste, écrivez ce que vous avez fait pour remédier à chacune de ces raisons de partir. Avez-vous fait part de vos préoccupations à vos collègues, à votre supérieur ou à une personne susceptible de vous aider ? Avez-vous parlé honnêtement à la personne qui vous pousse à partir ? En d’autres termes, en réfléchissant à ce que vous avez fait et ce que vous n’avez pas fait, vous pourriez comprendre ce que vous devriez faire avant de prendre la décision de partir. Rappelez-vous l’expression « quatre trente sous pour une piastre »… Peut-être y a-t-il des choses que vous pouvez faire maintenant, et éviter de perdre votre temps ailleurs !
Maintenant que j’ai été embauché… je démissionne ! Combien de fois avons-nous vu un employé nouvellement embauché terminer son intégration pour ensuite démissionner quelques jours plus tard ? C’est tellement frustrant pour la résidence et très irrespectueux pour les résidents. Nous savons, vous ne pensiez pas que ce serait aussi difficile ! Mais avant de quitter le navire, pensez à ceci : 1) Pourquoi avez-vous commencé à travailler dans le domaine des soins de longue durée ? Si c’est pour faire une différence dans la vie des résidents, c’est le véritable objectif de votre travail. Alors, n’abandonnez pas votre rêve ; et 2) si c’était aussi facile, tout le monde le ferait !
Ce n’est pas un travail facile, mais la joie et le sentiment d’accomplissement que vous ressentirez à mesure que vous accumulerez de l’expérience et de la confiance, et que vous réaliserez l’impact que vous avez sur les résidents, en vaudront véritablement la peine.
Par contre, si vous avez accepté cet emploi parce que vous deviez travailler, et que vous n’êtes pas soucieux de faire une différence dans la vie des résidents, alors démissionnez dès maintenant ! Vous entravez le travail des personnes qui prennent leur travail à cœur.
Parce que vous êtes vous! L’idée de voir des gens quitter le secteur des soins de longue durée nous rappelle l’une des nombreuses anecdotes concernant Steve Jobs. Alors qu’il était le jeune fondateur d’Apple, Steve Jobs essayait d’attirer le PDG de Pepsi, John Scully, pour diriger l’entreprise. Lorsque Scully a refusé son offre, Steve Jobs s’est approché de Scully et lui a dit : « Veux-tu vendre de l’eau sucrée pour le reste de ta vie, ou tu veux venir avec moi et changer le monde ? »
Steve Jobs a incité M. Scully à réfléchir à la manière dont il souhaitait être reconnu et dont on se souviendrait de lui. Il s’agit d’une période éprouvante pour tous ceux qui travaillent dans le domaine des soins de longue durée. Ce que vous faites chaque jour, c’est changer le monde - le monde des résidents que vous servez.
En tant qu’être humain, vos convictions sur ce que vous êtes ne se mesurent pas à ce que vous affirmez défendre, mais à la façon dont vous réagissez face à de tels défis.
Nous devons tous nous demander : « Lorsque je réfléchis à ma vie, que voudrais-je voir dans mon rétroviseur ? »
En conclusion…
Nous sommes convaincus qu’en raison de l’endroit où vous êtes maintenant, après avoir traversé tout ce que vous avez vécu durant ces deux dernières années, qui vous êtes en tant que personne n’est pas remise en question. La question est maintenant de savoir si vous êtes prêts à affronter ce que nous espérons être la dernière phase de la période la plus sombre de notre existence collective.
Nous espérons vous avoir fait part de quelques idées qui vous inspireront à saisir une ou plusieurs de ces occasions en or, pour vous aider à franchir le cap et à réaliser de nouveaux succès dans votre carrière et dans votre vie personnelle.
Vous le méritez.
Vos résidents en valent la peine.
Vous y arriverez !
À propos des auteurs
Darlene Legree compte plus de 35 ans d’expérience diversifiée dans le domaine des soins de longue durée, allant de fournisseur de soins directs, d’infirmière agréée, jusqu’à des postes de gestion et de formation du personnel. Ayant suivi une formation complémentaire en informatique infirmière, en MDS et en formation des adultes, et ayant obtenu sa certification en gérontologie de l’AIIC, Darlene offre des formations et des conseils en matière de pratiques cliniques, de documentation, de leadership et d’organisation. Darlene siège au comité exécutif de la Gerontological Nursing Association of Ontario - Central East Chapter et est copropriétaire de Silver Meridian.
Ron Martyn (BSc Loisirs, MSc Gérontologie) a été directeur des loisirs et administrateur en milieu de soins de longue durée, et propriétaire d’une résidence de personnes âgées. Depuis plus de 20 ans à titre de co-propriétaire de Silver Meridian, Ron et son équipe aident les directeurs d’établissements de SLD à affiner leurs compétences en matière de leadership, en responsabilisant et en stimulant les gens, et en étant reconnus à titre de leaders inspirés en matière de prestation de soins (en anglais seulement). Pour plus de détails, visitez Silver Meridian (https://silvermeridian.com).
Ingrédients pour un avenir plus sain dans les résidences pour personnes âgées
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Entrée en vigueur: 25 mars 2022
Cette année, le mois de mars 2022 marque le 40e anniversaire du Mois de la nutrition des Diététistes du Canada, un événement organisé et célébré par les diététistes au pays. GESPRA est heureux de présenter le thème de cette année, « Ingrédients d'un avenir plus sain », en mettant l'accent sur les résidences pour personnes âgées et les soins de longue durée. Dans le cadre de ce thème, un sujet populaire est l'utilisation de « régimes alimentaires sains et durables », lesquels sont décrits par l'Organisation mondiale de la santé comme des régimes alimentaires sains ayant un impact minimal sur l'environnement. Nous estimons qu'il existe trois domaines dans lesquels les résidences pour personnes âgées peuvent avoir un impact sur la santé et la durabilité :
1. Approvisionnement durable des aliments
2. Réduction des pertes d’aliments
3. Utiliser plus d’aliments d’origine végétale
Cet article a pour objectif de vous encourager à examiner les changements que vous pouvez apporter afin de favoriser un avenir plus sain.
Approvisionnement durable des aliments
L'approvisionnement en aliments ayant un impact moindre sur la planète devient de plus en plus important à mesure que le monde évolue. La sensibilisation aux changements climatiques progresse, et la façon dont nous gérons nos activités alimentaires aura une incidence sur les générations futures. Une façon de changer les choses est de pratiquer un approvisionnement responsable dans votre établissement, ce qui signifie choisir des fournisseurs locaux ou ayant des méthodes de production durables. Il peut s'agir de produits locaux, ou d'aliments portant des certifications telles que Energy Star, Green Seal, Fairtrade, etc.
Chez GESPRA, nous nous engageons à nous approvisionner en produits alimentaires de manière responsable, fabriqués ou cultivés localement dans tout le Canada, y compris auprès de fournisseurs autochtones. Nous nous approvisionnons en protéines d'animaux élevés sans cruauté, et sommes le premier fournisseur de services alimentaires à faire partie du National Farm Animal Care (NFACC). Nous avons également un partenariat avec le MSC (Marine Stewardship Council) et des certifications pour obtenir des produits de la mer provenant de la pêche sauvage capturés de manière responsable. Pour les autres catégories d'aliments, nous collaborons avec des fournisseurs qui possèdent différentes certifications telles que Fairtrade, Organic, Rainforest Alliance, et plusieurs autres.
Réduction des pertes d’aliments
L'un des principaux obstacles à l'atteinte des objectifs en matière de durabilité est le volume important de nourriture gaspillée au Canada, qui, selon WRW Canada, représente 58 % de toute la nourriture produite. Parmi les résidences pour personnes âgées, certains facteurs contributifs comprennent les assiettes de démonstration des aliments, et l'absence de pratiques de prévention des pertes alimentaires.
Il existe plusieurs solutions que vous pouvez adopter dans votre établissement pour réduire le gaspillage alimentaire. Une des meilleures solutions consiste à former votre personnel à minimiser le gaspillage alimentaire en surveillant la taille des portions, en dressant l'inventaire et en respectant de bonnes pratiques d'entreposage des aliments. Les restes de nourriture doivent être notés afin de détecter les secteurs de surproduction, et les stocks doivent faire l'objet d'une rotation appropriée selon la règle « premier arrivé, premier sorti » (FIFO) afin d'éviter les pertes. Vous pouvez aussi enseigner à votre personnel de cuisine comment cuisiner les parties d'aliments souvent jetées dans les recettes, comme les cœurs de brocoli par exemple. Les salles à manger peuvent utiliser un logiciel sur tablette, comme l'application ShowPlates de GESPRA, pour présenter aux résidents des images de menus attrayantes, au lieu d'assiettes de nourriture qui sont jetées par la suite. Enfin, votre résidence peut minimiser le gaspillage alimentaire en tenant compte des préférences des résidents, en recueillant leurs commentaires sur les menus. Chacune de ces étapes peut contribuer à minimiser l'impact des pertes alimentaires dans votre établissement.
Utiliser plus d’aliments d’origine végétale
Notre troisième conseil pour un avenir plus sain est d'ajouter des aliments d'origine végétale à votre menu. Ils sont pleins de nutriments, colorés (attrayants visuellement), économiques et peuvent souvent être achetés localement. Ils permettent aussi d'atteindre les objectifs nutritionnels recommandés dans le Guide de planification des repas pour les soins de longue durée des Diététistes du Canada, à savoir 100 g de protéines et 30 g de fibres par jour. Ces nutriments jouent un rôle important dans la prévention des facteurs de risque courants chez les personnes âgées, comme la malnutrition et la constipation. Les haricots sont un ingrédient de premier choix à inclure dans vos recettes ! Ils regorgent de protéines, de fer et de fibres, et leur polyvalence les prédispose à être utilisés dans plusieurs catégories de recettes. Voici quelques suggestions :
Entrées : rendez vos soupes et salades plus consistantes et plus colorées en ajoutant des haricots;
Mets principaux : remplacez le bœuf haché par des lentilles dans le pain de viande, le pâté chinois ou autres;
Desserts : essayez les brownies aux haricots noirs ou les carrés Blondie aux pois chiches;
Collations : servez de l'hummus à vos résidents avec des saveurs alléchantes telles que l’ail rôti ou les fines herbes.
Il y a de nombreuses façons de considérer la durabilité dans vos opérations, mais en commençant par une seule, vous pouvez déjà contribuer à un avenir plus sain. Réexaminer la liste de vos fournisseurs, surveiller de plus près les pertes alimentaires en cuisine, ou même ajouter un lundi sans viande à votre menu sont quelques façons simples de faire un premier pas.
Chez GESPRA, la santé des personnes que nous desservons est primordiale pour notre équipe et nous nous efforçons de proposer des menus durables qui répondent au Guide alimentaire canadien. Nous proposons également des menus végétariens, offrant ainsi aux résidents davantage d'options végétales que vous pouvez adopter dans votre résidence. Si vous souhaitez obtenir de plus amples renseignements sur nos menus ou nos produits alimentaires, veuillez visiter egespra.ca.
Bon mois de la nutrition !
Monica Chackal, dt.p.
GESPRA
Continuons à désinfecter pour le bien de tous!
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Entrée en vigueur: 16 mars 2022
Comment puis-je garantir à mes visiteurs qu’ils sont en sécurité, aujourd’hui plus que jamais?
Après deux années passées à essayer de contrôler la pandémie de COVID-19, les gens sont épuisés et cela devient problématique. Avec l’apparition du nouveau variant, le retour à la vie normale nous semble encore très loin, et il peut donc être difficile de rester motivé pour s’adapter aux changements apparemment constants. Louise Taillon, directrice de la formation chez Sani Marc, aide ses clients à nettoyer leurs installations de façon à maintenir la propreté des lieux et la santé des utilisateurs de l’endroit depuis plus de 30 ans. Dans cette édition de « Vos questions entre bonnes mains », Louise répond à plusieurs questions importantes sur la façon de poursuivre la lutte contre la COVID-19.
Qu’est-ce que les nouveaux variants de la COVID-19 signifient pour les propriétaires d’immeubles?
Avec l’apparition de nouveaux variants, vous devez rester vigilants afin de maintenir un environnement à la fois sain et propre. Même avant la COVID-19, la désinfection a toujours été essentielle pour briser la chaîne de transmission des infections et prévenir la prolifération de microbes qui rendent les gens malades. Ceux-ci incluent l’influenza, les norovirus et l’organisme E. coli, qui peuvent tous se transmettre par les mains et les surfaces fréquemment touchées. Selon un rapport publié en 2020 par Deloitte, 62 % des clients du secteur hôtelier considèrent que le nettoyage des surfaces entre les diverses interactions est essentiel pour leur sécurité. 73 % des employés des sociétés de gestion immobilière veulent que le nettoyage soit fait durant la journée pour se sentir en sécurité, et 83 % des clients des commerces de détail disent que leur perception des pratiques d’hygiène dans un magasin influence fortement leur volonté d’y faire des achats. Alors que les gens sont craintifs à l’idée d’entrer dans un établissement et d’interagir avec d’autres personnes dans des lieux fermés, les entreprises doivent adopter de nouvelles méthodes de nettoyage.
Pourquoi est-il important de redoubler de vigilance?
Cela rassure les clients, les personnes fréquentant l’immeuble et les employés, car ils savent que l’endroit est sécuritaire, et cela renforce clairement la confiance des consommateurs. La « lassitude pandémique » est réelle, mais les gens veulent encore se sentir en sécurité et ils apprécient tous les efforts qui sont déployés pour les empêcher de contracter le virus.
Que peut-on faire pour que les employés et les visiteurs demeurent motivés à lutter contre la COVID-19?
Dites à vos employés qu’en accordant une attention particulière à la désinfection et en permettant aux gens de voir le travail qu’ils accomplissent, ils deviennent parties prenantes d’une solution globale. Ils donneront ainsi une bonne image d’eux-mêmes grâce à leurs efforts, mais ils pourront aussi par le fait même se protéger et protéger leur famille, tout en faisant en sorte que les clients aient confiance en l’entreprise et adhèrent à ses valeurs. D’un point de vue plus pratique, encouragez les gens à maintenir une bonne hygiène des mains en leur fournissant des lingettes désinfectantes et de l’assainissant à mains, et en veillant à ce que les salles de bains soient toujours approvisionnées en savon à mains. Utilisez des affiches pour montrer les bonnes techniques de lavage des mains. De telles mesures démontrent que votre organisation accorde une priorité absolue à la santé et à la sécurité de son personnel et de ses clients.
Que devrions-nous désinfecter avant tout?
Désinfectez ce qui est important. Sachez que 80 % des microbes sont transmis par les mains et qu’un virus peut survivre cinq minutes sur les mains. Identifiez les points de contact avec les mains, aussi appelés points de contact fréquent, et créez un horaire pour les désinfecter plusieurs fois par jour. Il n’est pas nécessaire de désinfecter toutes les surfaces plusieurs fois la même journée : seulement celles qui sont touchées par de nombreuses personnes.
Quel est le meilleur moment pour désinfecter?
Désinfectez les points de contact durant la journée lorsque les personnes fréquentant l’immeuble sont présentes. Cela vous aidera à instaurer un sentiment de sécurité, car les gens sauront que l’immeuble applique des pratiques d’hygiène adéquates. Les clients et les visiteurs qui observent ceci seront plus enclins à revenir.
Quelle est la chose la plus importante à se rappeler quand on désinfecte?
Respectez le temps de contact (ou de maintien) du produit que vous utilisez, et assurez-vous que les surfaces traitées restent humides grâce à la solution de désinfection pendant la durée indiquée sur l’étiquette. Pour de plus amples renseignements à propos des produits, outils et solutions clés en main nécessaires pour gérer la COVID-19, visitez: https://www.sanimarc.com/fr/produit-desinfection/.
Cinq conseils pour protéger votre propriété durant la saison hivernale
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Entrée en vigueur: 2 mars 2022
L’une des meilleures mesures que vous puissiez prendre en tant que propriétaire d’entreprise ou gestionnaire immobilier est de mettre en place un plan de préparation contre les intempéries hivernales, qui vous aidera à mieux faire face aux problèmes qui pourraient survenir. Les mois les plus froids n’apportent pas seulement de fortes chutes de température, mais aussi de la glace, des vents violents, des pluies verglaçantes, des blizzards et de la neige qui peuvent causer des dégâts à votre propriété et à vos résultats financiers si vous n’êtes pas bien préparé.
Selon le National Weather Service, les tempêtes hivernales augmentent le risque d’accidents de voiture, d’hypothermie, d’engelures et d’empoisonnement au monoxyde de carbone ; ils peuvent mener à des pannes de chauffage, d’électricité et de communication. Ils suggèrent de s’informer sur les risques de tempêtes hivernales dans votre région et de prêter attention aux bulletins météorologiques et aux avertissements de gel et de tempêtes hivernales. Ils suggèrent aussi de s’inscrire au système d’alerte de votre communauté ou de consulter le système d’alerte d’urgence, qui fournit également des alertes d’urgence, afin de rester informé de toute menace potentielle liée aux conditions hivernales.
Avec les différentes menaces que les mois plus froids peuvent apporter, les entreprises doivent prendre toutes les mesures possibles pour protéger leurs installations commerciales, notamment :
1. Prévenir les tuyaux gelés et les problèmes de plomberie : Prenez des mesures afin d’éviter le gel des tuyaux en vérifiant les tuyaux extérieurs exposés pour détecter les signes de fissures et d’ouvertures qui peuvent entraîner des fuites d’eau et le gel. Scellez toutes les fissures identifiées. Maintenez la température intérieure à un minimum de 13 °C à tout moment pendant les mois les plus froids.
2. Vérifier et inspecter l’isolation du bâtiment : Faites venir un expert pour vérifier vos systèmes de CVC et voir si l’isolation intérieure ou extérieure doit être remplacée. Remplacez régulièrement tous les filtres à air du bâtiment. Une isolation et des filtres désuets ou inadéquats peuvent entraîner une augmentation des coûts énergétiques.
3. Inspecter le toit et nettoyer les débris : Nettoyez les feuilles et les débris qui peuvent obstruer les gouttières du toit de votre bâtiment. Cela permettra à la fonte des neiges de s’écouler correctement loin du bâtiment. Le dégagement des débris peut empêcher la formation d’accumulation de glace et de neige lourde sur votre toit, ce qui évitera des charges excessives sur le toit pouvant causer des dommages structurels indésirables.
4. Faites régulièrement le tour de votre propriété durant les périodes très froides : Vérifiez régulièrement vos espaces commerciaux, au moins une fois par semaine pendant les mois les plus froids et les tempêtes d’hiver, afin d’identifier toute situation éventuelle avant qu’elle ne devienne un problème.
5. Faites affaire avec un professionnel de la restauration : Établissez un partenariat avec une compagnie de restauration professionnelle qui offre des services de planification d’urgence, afin d’être prêt si le pire se produit malgré vos mesures de prévention. Une compagnie de restauration après-sinistre fiable peut vous aider à créer un plan d’intervention d’urgence associée aux conditions météorologiques hivernales.
À propos de FIRST ONSITE
FIRST ONSITE est le chef de file canadien de la restauration après sinistre pour les propriétés commerciales axées sur la prévention, la préparation, l’intervention, l’atténuation et le rétablissement. Implantés localement et soutenus par de vastes ressources nationales, ils peuvent être les premiers à arriver et les premiers à faire la différence quand (ou avant) vous en avez le plus besoin. Leur vitesse, leur portée et leur envergure inégalées, combinées à une excellente équipe de professionnels engagés à l'excellence, au service et à la bonne action, garantissent qu'ils peuvent aider votre entreprise chaque fois que leurs services sont nécessaires ... quoi qu'il arrive !
Lorsque vous êtes confronté à des plaintes… recadrez !
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Entrée en vigueur: 2 févr. 2022
Se plaindre, se plaindre, se plaindre ! Pourquoi toutes ces plaintes?
Nous savons que vous avez un, deux, ou peut-être même toute une bande de mécontents qui aiment se plaindre. Malheureusement, s’ils ne sont pas gérés, quelques mécontents peuvent gagner un certain momentum et avoir un effet néfaste sur ceux qui les entourent.
Alors, arrêtons de nous plaindre de toutes les plaintes. En prenant quelques minutes pour comprendre pourquoi les gens se plaignent, nous pouvons ensuite « recadrer » la plainte, et, espérons-le, obtenir de nouveaux résultats plus positifs.
Comprendre pourquoi les gens se plaignent
Pour traiter efficacement les personnes qui se plaignent et leur négativité (qu’il s’agisse de nouveaux mécontents ou de mécontents chroniques), il convient de prendre du recul et d’examiner ce qui a pu déclencher leur négativité, ou pourquoi ces personnes s’investissent autant dans la négativité depuis tant de temps.
Les gens se plaignent pour toutes sortes de raisons. Comme pour tout comportement humain, il existe une multitude de possibilités. Voici quelques exemples courants :
Scénario 1. La réponse à de « mauvais traitements » : La personne a le sentiment d’avoir été mal comprise, maltraitée ou tout simplement oubliée ! Les manquements (réels ou perçus) peuvent se fonder sur quelque chose que vous avez fait, ou dont votre prédécesseur était responsable ; ils peuvent être le fait d’un employeur précédent, ou même être fondés sur des circonstances de la vie hors du lieu de travail (comme se plaindre parce que « tu as toujours été le favori de maman »).
Scénario 2. J’ai besoin de me sentir important : Plutôt que d’obtenir de la reconnaissance en apportant des contributions positives en milieu de travail, certaines personnes peuvent tirer un sentiment d’importance ou de pertinence en se plaignant. Lorsque le fait de se plaindre constamment entraîne une action ou une réaction, la personne se sent (et peut être perçue comme) importante, ce qui, bien sûr, renforce le comportement de plainte.
Scénario 3. Vous avez fait une erreur ! Eh oui ! parfois les gens se plaignent parce que vous avez vraiment mal agi, ou parce qu’ils ne sont pas d’accord avec vos décisions ou vos actions, et ils vous le font savoir, à vous et à tous les autres. Devinez quoi… cela arrive ! En tant qu’être humain, vous faites des erreurs. Dans ce cas, ce n’est pas le fait que le mécontent se plaigne qui pose problème, mais plutôt la façon dont il exprime son mécontentement.
Quel que soit le scénario, qu’il s’agisse d’un événement rare, d’une réponse ponctuelle ou d’un comportement constant, avant de réagir, nous devons nous rappeler la vérité universelle de tous les comportements humains :
Les gens agissent en fonction de ce qu’ils obtiennent lorsqu’ils le font !
Les gens se plaignent parce que cela leur apporte des résultats, ou parce que cela a suffisamment fonctionné auparavant que ce comportement fait maintenant partie de leur processus de réponse. Sans vouloir trop nous critiquer en tant que parents, tantes, oncles, etc., nous savons tous à quel point il peut être difficile de NE PAS céder à l’enfant qui se plaint (ceci dit en toute bienveillance !) et qui fait une crise pour quelque chose qu’il veut au magasin. Bref, nous avons tous déjà appris que les plaintes peuvent s’avérer profitables !
Les plaintes en milieu de travail deviennent problématiques selon :
• Quand elles sont formulées (constamment, ou à des moments inappropriés) ;
• Pourquoi elles sont exprimées (pour un gain personnel sans égard aux autres, et non pour améliorer les choses)
• Comment elles sont faites (de manière bruyante et agressive, ou sous forme d’attaque personnelle envers les autres).
Ainsi, que la personne se plaigne pour améliorer les choses, pour obtenir de la reconnaissance, pour se venger de quelqu’un ou pour qu’on la laisse tranquille, si elle est mal gérée, cela peut s’avérer destructeur pour votre culture d’entreprise.
Comment répondre aux plaintes
Chaque situation étant différente, et chaque personne ayant sa propre façon de réagir, il n’existe pas de réponse universelle face aux personnes qui se plaignent. Cependant, il existe une approche standard pour répondre aux plaignants qui augmente vos chances de briser le cycle négatif des plaintes constantes : recadrer le discours.
Le recadrage consiste à changer le contexte, ou le point de vue, par lequel l’autre personne aborde une situation. Lorsque vous l’incitez à considérer la question différemment, la situation peut revêtir un sens différent, modifiant ainsi la façon dont la personne pense et réagit à la situation.
Si vous changez votre façon de voir les choses,
les choses que vous voyez changent !
Concrètement, cela signifie que, puisque les gens agissent en fonction de ce qu’ils obtiennent lors de leurs actes, en recadrant notre réponse à la personne qui se plaint, en répondant d’une façon à laquelle elle ne s’attend pas, elle est confrontée à un résultat qui n’est pas « normal ». Lorsque nous recadrons les choses d’un point de vue positif, cela oblige la personne à penser et à répondre différemment, et vous donne l’occasion de l’aider et de vous engager sur un dialogue plus constructif.
Tout comme la personne a appris à se plaindre, la plupart d’entre nous ont également développé leurs propres réponses habituelles. Le recadrage exige de la pratique et, parfois, une certaine carapace, pour éviter de tomber dans le schéma habituel de défense, voire de contre-attaque, en réponse à une plainte.
Nous avons imaginé quelques noms pour les différentes approches de recadrage, afin de vous aider à vous concentrer rapidement sur une direction lorsque vous essayez de recadrer votre réponse à une plainte.
« Je suis si reconnaissant »
Lorsque vous recevez une plainte légitime (n’oubliez pas que vous faites des erreurs à l’occasion !), ne vous contentez pas de l’accepter, mais démontrez votre gratitude ! Soyez reconnaissant. Soyez heureux ! Dites à la personne que vous appréciez sa volonté d’exprimer ses préoccupations, et que vous appréciez l’occasion qui vous est donnée d’arranger les choses. Si la situation s’y prête, demandez à la personne son avis sur la façon dont le problème pourrait être résolu. En recadrant la situation, vous avez subtilement inversé le processus de plainte et en avez fait une résolution de problème positive et collaborative pour vous deux… ce qui renforce une approche positive pour apporter des améliorations.
Jouez l’innocent
La personne a commencé à vociférer, affirmant que tout le monde dans le département est contrarié par la nouvelle politique et que celle-ci ne fait qu’empirer les choses. Plutôt que de défendre le changement, jouez l’innocent et posez des questions. Avec sincérité, demandez « Vraiment ? Dites-moi pourquoi cela empire les choses, j’ai vraiment besoin de savoir. » En posant des questions sur la position de la personne qui se plaint, vous acceptez que son inquiétude soit légitime, et vous êtes alors en mesure d’en savoir plus sur ce qu’elle considère comme les limites du changement. Cela peut vous permettre de mieux comprendre la situation et vous alertera sur les perceptions erronées que cette personne (et probablement d’autres) pourrait avoir. Vous êtes maintenant en mesure de remercier la personne d’avoir attiré votre attention sur ce point. Votre recadrage l’aura désarmé en raison de votre ouverture, et elle sera probablement plus réceptive à toute explication que vous pourriez vouloir lui fournir.
« Oh, vraiment?... Merci ! »
Il s’agit de la même approche que la précédente, mais vue sous l’angle d’une plainte vous concernant. Lorsque la personne qui se plaint vous dit que vous avez vraiment fait une bêtise et que tout le monde en parle, soyez surpris et reconnaissant. « Je n’avais aucune idée que vous percevez mes gestes de cette façon ! Merci d’avoir attiré mon attention sur ce point. Je vais certainement faire attention pour mieux m’expliquer auprès des autres. Merci encore ! » Si la personne essayait vraiment de vous aider, vous lui démontrez que vous appréciez ses commentaires. Si elle essayait simplement de s’en prendre à vous pour susciter une réaction, votre recadrage l’aura totalement désarmée en la transformant en un collègue utile (malgré ses intentions).
Chercher les perles
Lorsque la personne est en train de se plaindre en long et en large, en passant en revue un large éventail de points, écoutez attentivement chaque point, en cherchant un élément avec lequel vous pouvez être d’accord. Puis ignorez tout le reste et dites quelque chose comme : « Vous mentionnez (la “perle” avec laquelle vous êtes d’accord) ; je suis d’accord, c’est une préoccupation pour moi aussi. Selon vous, comment pourrions-nous gérer ce problème plus efficacement ? » Répondre à ceux qui se plaignent s’apparente à la gestion des conflits : trouver un point sur lequel nous pouvons nous entendre renforce la confiance et nous aide à nous rapprocher des autres, ce qui augmente les chances de travailler ensemble de façon plus collaborative. Soyez toujours à la recherche d’un terrain d’entente entre vous et l’autre personne.
Une occasion en or !
Transformez la plainte en opportunité. En fait, si cette personne vient vous voir pour se plaindre d’un problème, vous devez accepter qu’il y a probablement d’autres personnes partageant cette préoccupation. Donc, si vous considérez le problème du plaignant comme une chance d’amélioration, vous recadrez l’élément négatif en positif. « Si nous pouvons régler ce problème, quelle occasion de prouver à quel point nous sommes super ! Merci de nous aider à réaliser notre mission et à nous rapprocher de notre vision ! »
Heureux que cela vous tienne à cœur… il vous faut une promotion !
Lorsque la personne mentionne une problématique, essayez de dire : « C’est vraiment une question importante. J’apprécie votre intérêt et votre perspicacité. Vous avez beaucoup à offrir et vous pourriez vraiment nous aider à surmonter ce problème. Qu’en pensez-vous ? » Essayez de vous concentrer sur des expériences antérieures positives où vous avez réussi à faire avancer les choses, afin de les convaincre de travailler avec vous. Encouragez-le à réfléchir aux avantages qu’il pourra retirer de la situation négative actuelle.
Un temps d’arrêt
Il peut arriver que vous n’ayez vraiment pas le temps de gérer la plainte, ou que la personne vous prenne au dépourvu avec une question délicate, et que vous craigniez de vous lancer dans un échange désagréable avec elle. Donnez-vous la permission de prendre un temps d’arrêt, avec un moment déterminé pour rétablir la communication. « Merci de m’en parler. J’ai un appel à faire, alors quand pouvons-nous nous rencontrer pour que nous puissions en discuter sans être interrompus ? » Il s’agit d’une réponse respectueuse et non évasive, qui vous donne le temps de réfléchir et de vous préparer si la question est épineuse.
Un petit pas pour l’homme…
Les personnes qui se plaignent de façon chronique ont tendance à se montrer tenaces sur les questions, à revenir sans cesse sur d’anciens problèmes ou à sauter d’un problème à l’autre sans essayer de résoudre quoi que ce soit. Se plaindre pour le plaisir de le faire et revenir sans cesse sur le même problème ne vous apportera rien de bon. Si la personne est en mode « liste de plaintes », restez silencieux et commencez à noter chaque élément pour qu’il puisse voir ce que vous notez. Lorsqu’il s’essouffle, dites : « C’est tout ? OK, regardons cette liste et déterminons vos priorités. Quel est, selon vous, le problème le plus urgent ? » Vous avez respecté leur besoin de se défouler, et vous avez démontré que vous êtes prêt à aborder systématiquement leurs préoccupations.
Passons à autre chose
Parfois, vous n’êtes pas la bonne personne pour aborder le problème. Si le problème n’est pas de votre ressort en tant que gestionnaire, dites quelque chose comme : « Étant donné que votre problème concerne ______, à qui devriez-vous en parler ? » S’il ne le sait pas, dites-le-lui. S’il le sait, dites : « Je suis d’accord. Alors, quand allez-vous parler à ________ ? » et demandez-lui de s’engager à parler à la personne responsable du problème.
Sommaire
Si ces approches semblent toutes se ressemblent toutes, c’est parce qu’elles sont similaires ! L’objectif est de vous fournir des mots-clés courts et faciles à se rappeler, décrivant le type de réponse, afin de vous permettre de recadrer rapidement votre approche et votre pensée.
Quel que soit le point de départ, ces approches visent à aborder la plainte comme une occasion d’aider la personne et vous-même à surmonter une situation (ou un comportement) difficile, plutôt que comme un comportement problématique en soi. Si vous recherchez systématiquement un terrain d’entente entre vous et l’autre personne, cela recadre la dynamique pour le plaignant et augmente vos chances de progresser vers des échanges constructifs.
À propos de l’auteur
Ron Martyn (BSc Loisirs, MSc Gérontologie) a été directeur des loisirs et administrateur en milieu de soins de longue durée, et propriétaire d’une résidence de personnes âgées. Depuis plus de 20 ans à titre de co-propriétaire de Silver Meridian, Ron et son équipe aident les directeurs d’établissements de SLD à affiner leurs compétences en matière de leadership, en responsabilisant et en stimulant les gens, et en étant reconnus à titre de leaders inspirés en matière de prestation de soins (en anglais seulement). Consultez le site Silver Meridian (https://silvermeridian.com) pour plus de détails. Pour plus d’informations sur la nouvelle session d’hiver du programme de certificat de leadership DOC/ADOC en ligne (accrédité), cliquez sur le lien suivant : https://silvermeridian.com/employee_focus/the-doc-adoc-leadership-certificate-program/.
5 conseils qui vous aideront à maintenir vos résolutions de mise en forme
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Entrée en vigueur: 31 janv. 2022
Beaucoup de gens prennent la résolution d’adopter de nouvelles habitudes de mise en forme au jour de l’An. Mais en raison de nos vies chargées, de priorités concurrentes et d’autres facteurs qui peuvent entrer en ligne de compte, ces habitudes de mise en forme peuvent vite disparaître avant la fin de janvier. Nous avons réuni nos cinq principaux conseils pour respecter ces résolutions de mise en forme. Même si nous parlons de résolutions du jour de l’An, ces conseils s’appliquent chaque fois que vous vous lancez dans une nouvelle aventure de mise en forme.
1. Choisissez une activité que vous aimez
Lorsque vous entamez un nouveau programme d’exercice physique, le plus grand secret du succès c’est de participer à l’exercice que vous faites! Ça peut sembler évident, mais lorsque vous choisissez une activité qui vous plaît, vous êtes plus susceptibles de continuer à la faire et même d’y avoir hâte! Vous ne voulez pas que l’activité choisie vous semble être une corvée.
2. Élaborez un plan
Avant d’entreprendre votre nouvelle routine, élaborez un plan qui est à la fois réaliste et pratique. Si vous prévoyez du temps dans votre journée pour faire de l’exercice, vous serez plus enclin à le faire. Que vous fassiez de l’exercice seuls à la maison, avec d’autres personnes ou dans un centre de conditionnement physique, le fait de prévoir du temps vous incitera à le faire.
3. Tenez-vous responsables
Faire de l’exercice avec un ami ou un membre de la famille peut vous aider à rester responsables de vos plans. Le fait de pouvoir s’encourager mutuellement permet de maintenir la détermination. Mieux encore, cela permet de passer du temps avec des gens! Si vous faites de l’exercice seuls, trouver une communauté (en personne ou en ligne) de personnes qui aiment les mêmes activités peut vous aider à vous motiver. En fonction de votre activité et de vos propres objectifs, le suivi de vos progrès (qu’il s’agisse du poids soulevé, de la distance ou du temps de course, ou des points marqués) peut également vous aider. Vous verrez les améliorations physiques au fil du temps, ce qui augmentera votre envie de continuer.
4. Allez-y doucement
Considérez votre résolution comme un engagement à vie envers votre santé plutôt que comme une habitude à court terme. Vous avez beaucoup plus de chances de réussir et de maintenir votre routine si vous y allez doucement au début et si vous vous basez sur vos capacités physiques actuelles. Ce n’est pas parce que quelqu’un d’autre fait de l’exercice six jours par semaine que c’est optimal. Commencez doucement pour que ça soit léger et agréable, puis augmentez vos efforts.
5. Soyez réalistes
Les résolutions du Nouvel An ont la mauvaise réputation d’être peu pratiques et irréalisables. Établir des cibles et des objectifs peut vous aider à condition qu’ils vous conviennent et qu’ils respectent vos habiletés et votre mode de vie. Il est extrêmement intimidant et irréaliste de passer de débutant à marathonien, donc établissez un objectif sécuritaire, gérable et réalisable pour avoir les meilleures chances de réussir.